Dans la logique de la récup’, il y a le plaisir de la cueillette, petit bonheur hérité de l’enfance (les mûres sauvages glanées au hasard des promenades dans le bocage), et celui de la récolte : les fruits maison dont on sait qu’ils n’ont pas été traités (les vers en témoignent). Après la déception de l’année dernière – les arbres fruitiers avaient gelé-, nos tout jeunes mirabelliers ont ployé sous le poids des fruits cette année. Récolte en catastrophe la veille de partir en vacances, première salve de confitures, congélation pour une deuxième salve de retour de vacances, et surtout, nous sommes partis le coffre plein de mirabelles qui se sont merveilleusement conservées ensuite entre 2000 et 3000 mètres d’altitude : la poignée de mirabelles s’est avérée idéale pour remotiver les troupes dans les dénivelés un peu raides, remplaçant avantageusement les traditionnels fruits secs. Quant à la tarte aux mirabelles du goûter en rentrant de rando, la pâte étalée faute de mieux avec une gourde…
Il y a de la magie dans ces récoltes-là !
Nec plus ultra : le cracher de noyaux de mirabelles dans les lacs d’altitude. Mieux que les ricochets.
Et, pour finir sur le thème de la cueillette et changer du bocage : la pause bouquet d’alpage en redescendant des sommets fleuris de gentianes bleues, edelweiss et joubarbes en tous genres.
Il y a des plaisirs simples qui confinent au grand luxe, je me tue à le dire.
mêmes plaisirs ici : on cueille la mûre directement au jardin, récompense de notre flemme de tailler les haies ! Par contre les prunes n’ont rien donné cette année, dommage. Même bonheur de la jolie étiquette à retrouver à la cave tout l’hiver. Mêmes vacances alpines aussi, me semble-t-il (quel est ce beau lac ?!) Mêmes bonheurs de bouquets sauvages… décidément … !
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Que du bonheur!
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Quelle belle récolte ! Il y en a eu beaucoup aussi chez mes beaux-parents et nous sommes rentrés avec de quoi faire plus d’une tarte… Miam !!
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