Que faire avec un vieux bureau miteux ?

La « cabane du milieu » ou « l’atelier » : nous avons du mal encore à baptiser cette bicoque installée au beau milieu de notre terrain suite à un agrandissement. Un seul mot d’ordre pour la déco : recycler ce qui patiente au grenier ou à la cave.
Patères, miroirs, lustres désélectrifiés…

Une petite visite ?

Petit à petit, l’endroit s’aménage. Les chaises d’autoécole étaient peintes depuis l’été précédent, le plateau taillé sur mesure reposait sur de simples tréteaux de chantier. Au bout d’un an, j’ai enfin trouvé cet été chez Emmaüs un vieux bureau à moitié rongé par la pluie dont j’ai pu récupérer les caissons pour servir de tréteaux. N’allez surtout pas croire que le jeu vernis incolore/ peinture blanche soit purement décoratif : il s’agissait avant tout de cacher la misère là où je n’avais pas réussi à ravoir le bois.

Désolée pour les photos prises avant que la colle ne sèche !
Chutes de papier peint et affiches d’éditeurs jeunesse pour cacher taches d’encre et graffitis.

Le classeur métallique avait trouvé sa place depuis le début. Dégoté aussi cet été chez mon fournisseur de vieilleries préférées ce meuble long aux faux airs de meuble de métier : une pure imitation en bois de pacotille qui fait cependant son effet et présente une belle capacité de rangement. Mais j’ai dû le repeindre pour lui ôter son air de faux vieux. Je déteste les meubles du commerce qui jouent les vieilles patines en trompe l’oeil et ajoutent de la peinture caca d’oie pour imiter la crasse. Du coup, j’ai lessivé puis badigeonné en blanc, sans fantaisie, mais je voulais gagner en lumière au crépuscule.

Il manquait les tiroirs (raison pour laquelle le marchand de meubles avait légué ce buffet à Emmaüs), j’ai donc bricolé deux grandes cases avec un reste de medium.

J’ai dû décaper à mort le plateau pour l’éclaircir et dans l’espoir un peu vain de lui ôter sa prétention pseudorustique.

Profité aussi d’un renfoncement pour caser quelques étagères. Là encore, mon démon du ne jetons-rien-sait-on-jamais m’a confortée dans mon vice de l’accumulation : j’ai retaillé deux vieilles étagères du géant suédois, les supports métalliques dûment repeints et assortis de tasseaux pour démultiplier le nombre d’étagères.

Déniché récemment le meuble qui manquait : un chiffonnier patiemment poncé et reverni. Hélas, le vernis prétendûment incolore a redonné au meuble sa couleur d’origine quand je l’aurais voulu clair comme le bureau en hêtre. Un jour peut-être aurai-je le courage de recommencer… Poignées en laiton lustrées à la laine de verre.

Mais l’aménagement n’est pas terminé : reste à installer l’électricité…

En attendant, on peut déjà jouer au meccano

peaufiner la maison de poupée

dessiner les papiers peints d’un côté, jouer de l’autre…

dorer des cadres

Et peindre la girafe…