habit de lumière

Je prépare Noël. Le déguisement cousu par « maman » est devenu un rituel incontournable. Mais l’époque est révolue où les filles me disaient : « Les lutins du Père Noël cousent mieux que toi, maman ! »… Je m’y prends à l’avance cette année, histoire d’éviter les sueurs froides de l’avent. Après le costume de militaire napoléonien de l’an dernier, je me lance dans le matador, le toréador, pour ma cadette. Les militants anti-corrida vont me tomber dessus à bras raccourcis, tant pis. J’ai pour les habits de lumière quels qu’ils soient -chasubles brodées qui sentent l’eau bénite, vestes de torero qui sentent le sang frais ou habits de pouvoir qui sentent la sueur mauvaise- une fascination totalement irrationnelle. Je m’étourdis de broderies, pierreries et chamarreries. Du reste, j’ai essayé de concevoir la veste pour qu’elle soit polyvalente et glisse du torero au prince charmant ou à l’écuyère en tutu en un tour de passe passe. Explications techniques dans un prochain billet. Patience.

Peste diable bouffre, j’ai oublié les pompons !

Et dire qu’il faudrait un  pantalon assorti, une cape, une chemise blanche, une cravate colorée… et peut-être un gilet sans manches boutonné !